Et là, tous les films ne jouent pas dans la même cours. En fait, il y a trois groupes.
Les premiers, on les remarque facilement car ils occupent les emplacements les plus visibles, donc les plus chers, devant les grands hôtels de la Croisette. Cette année, Le Bon Gros Géant (très apprécié des festivaliers) et Star Trek sans limite (quelques images impressionnantes montrées à Cannes) étaient les mieux mis en avant. Ces films ne cherchent même plus à mettre leurs arguments en avant : ils affirment qu'ils seront bientôt là et ça suffit. Ainsi Disney fait l'impasse du nom de Steven Spielberg sur ses panneaux géants. On sait que le réalisateur du Pont des espions s'efface devant ses films pour ne pas leur voler la vedette (Cf. l'article ici). De mémoire de festivalier, il n'était jamais allé aussi loin, c'est-à-dire jusqu'à disparaître complètement.
Ça fait longtemps que ces films sont déjà vendus à leurs distributeurs internationaux, mais il faut les persuader d'investir dans le marketing et en profiter pour avancer une communication institutionnelle pour le studio concerné qui a d'autres poulains cinématographiques à défendre.
- "Wath happennend last night" (The morning after)
- "love is a drug... a drug that leads to murder" (Desirée)
- "America's history of torture didn't start in Iraq" (Olvidados forgotten)
- "Dead is dead" (The Rift)
- "As the storm sttles... a new adventure begins" (A rising tide)