Les JO sont un décor pour des intrigues comme le cinéma les aime : tous les quatre ans pour la dimension événementielle, planétaire pour toucher un large public, effort individuel et esprit d’équipe pour les valeurs édifiantes.
Etrangement pourtant les jeux d’été n’ont pas été un sujet très cinématographique. Les Chariots de feu est sans doute le meilleur porte-drapeau : le film, notamment connu pour la musique de Vangelis, évoque deux coureurs britanniques aux idéologies opposées avant les JO de 1924. Il gagna quatre Oscars en 1982, dont celui du meilleur film, et mérite d’être redécouvert.
Plus récent, La couleur de la victoire revient sur la victoire en sprint de l’afro-américain Jesse Owens en 1936 à Berlin. Ces mêmes JO sont décrits par le célèbre documentaire de propagande nazi de Leni Riefenstahl, Les dieux du stade, gagnant du grand prix à la Mostra de Venise. Ces jeux de Berlin à la veille de la seconde guerre mondiale portent un enjeu dramatique spécifique qui n’a été repris sérieusement que dans le mineur Berlin 36 (saut en hauteur) et Ils étaient un seul homme (aviron). On les retrouve néanmoins en toile de fond dans la comédie L’as des as avec Jean-Paul Belmondo et le film d’espionnage Charlie Chan aux Jeux olympiques.
L’histoire des championnes de natation syriennes qui ont fuit leur pays pour concourir finalement aux Jeux de Rio en 2016 est un exemple de ces histoires vraies qui méritaient effectivement un film : les nageuses (produit par Netflix en 2022). Comme celle, filmée dans Face à la mer, de Gertrude Ederle qui fut la première nageuse à traverser la Manche, deux ans après sa participation aux JO de Paris 1924.
Symbole de cette affiliation des Jeux et du cinéma, certains athlètes n’ont pas hésité de passer de l’un à l’autre. johnny Weissmuller gagna cinq médailles d’or avant d’interpréter 12 fois Tarzan à Hollywood quand Carlo Pedersoli représenta l’Italie, dont il fut le recordman en 100m nage libre, avant de devenir une vedette du western spaghetti sous le nom de Bud Spencer.
Avec les yeux du monde braqués sur eux, les jeux olympiques restent un environnement à risque pour exposer les folies de l’homme. En 1972, c’est l’attentat meurtrier contre 11 athlètes israéliens à Munich raconté dans le film homonyme de Steven Spielberg et en 1996 c’est le cas Richard Jewell lors des Jeux d’Atlanta que met en scène Clint Eastwood.
Rien de comparable heureusement aux Jeux de Paris (1ère partie) qui s’achèvent aujourd’hui. On attend les films tant il y a eu de belles histoires à raconter.
Plus récent, La couleur de la victoire revient sur la victoire en sprint de l’afro-américain Jesse Owens en 1936 à Berlin. Ces mêmes JO sont décrits par le célèbre documentaire de propagande nazi de Leni Riefenstahl, Les dieux du stade, gagnant du grand prix à la Mostra de Venise. Ces jeux de Berlin à la veille de la seconde guerre mondiale portent un enjeu dramatique spécifique qui n’a été repris sérieusement que dans le mineur Berlin 36 (saut en hauteur) et Ils étaient un seul homme (aviron). On les retrouve néanmoins en toile de fond dans la comédie L’as des as avec Jean-Paul Belmondo et le film d’espionnage Charlie Chan aux Jeux olympiques.
L’histoire des championnes de natation syriennes qui ont fuit leur pays pour concourir finalement aux Jeux de Rio en 2016 est un exemple de ces histoires vraies qui méritaient effectivement un film : les nageuses (produit par Netflix en 2022). Comme celle, filmée dans Face à la mer, de Gertrude Ederle qui fut la première nageuse à traverser la Manche, deux ans après sa participation aux JO de Paris 1924.
Symbole de cette affiliation des Jeux et du cinéma, certains athlètes n’ont pas hésité de passer de l’un à l’autre. johnny Weissmuller gagna cinq médailles d’or avant d’interpréter 12 fois Tarzan à Hollywood quand Carlo Pedersoli représenta l’Italie, dont il fut le recordman en 100m nage libre, avant de devenir une vedette du western spaghetti sous le nom de Bud Spencer.
Avec les yeux du monde braqués sur eux, les jeux olympiques restent un environnement à risque pour exposer les folies de l’homme. En 1972, c’est l’attentat meurtrier contre 11 athlètes israéliens à Munich raconté dans le film homonyme de Steven Spielberg et en 1996 c’est le cas Richard Jewell lors des Jeux d’Atlanta que met en scène Clint Eastwood.
Rien de comparable heureusement aux Jeux de Paris (1ère partie) qui s’achèvent aujourd’hui. On attend les films tant il y a eu de belles histoires à raconter.
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