- Le film fut un échec à sa sortie en septembre 1994 avec 16 M$ aux USA et 220.000 spectateurs en France (hors du top 100), insuffisant même pour couvrir son budget de production.
- Les critiques furent tout juste positives (pour le Monde, « le film n’est qu’une peu ragoûtante apologie de la soumission »)
- La cérémonie des Oscars ignora totalement le film dans son palmarès.
Les Évadés était alors dans l’ombre de ces deux classiques instantanés, mais suivait son destin : porté par le bouche-à-oreille, il devint progressivement le film le plus loué de l’année 1995, puis l’un des plus diffusés sur le cable. Cela augmenta progressivement sa notoriété.
En avril 1996, alors qu’IMDb s’imposait parmi les sites référents du web naissant, un premier classement sortait : le web étant alors une affaire de geeks, sans surprise, Star wars dominait, mais personne n’attendait son dauphin, ce long film en milieu carceral sans star en tête d’affiche.
Avec l’essor d’internet, les votants se sont diversifiés et rapidement, c’est avec le Parrain que les Évadés a rivalisé pour la pole position.
Depuis plus de 17 ans maintenant, le film est devenu le champion incontesté, évalué à 9,3 sur 10. Une unanimité qui se traduit par 93% de notes supérieures ou égales à 8 avec une large majorité de 10. Seul au sommet !
Plus tard, Darabout resta fidèle à King, puisqu’il réalisa encore deux autres adaptations, dont La ligne verte qui se passe également dans une prison.
Pour ceux qui n’ont pas vu le film, inutile de rappeler ici l’intrigue, d’insister sur son titre français absurde ou de rappeler le dernier mot du film symbolisant son thème. Courrez plutôt découvrir par vous-même « le meilleur film du monde », du moins selon 250 millions de cinéphiles.
Flux RSS