Son impact dépassa les frontières françaises avec une adaptation en Inde, en Grèce et aux Etats-Unis (où Spielberg s’intéressa un temps à en acheter les droits). Dans le film américain, The diner, il y a un changement majeur : les protagonistes vont réellement au diner de cons. Terrible erreur de penser que la réussite venait du concept et non de la qualité et du rythme des dialogues ! Certains sont rentrés dans la culture populaire :
- « Et voilà, on a les droits, houuu, ... et pour pas cher, à mon avis »
- « Oui, oui, il est là...très sympathique... Il a une belle tête de vainqueur »
Indéniablement, le film ressemble à du théâtre film, et pourtant Francis Veber s’est attaché à donner un rythme adapté au grand écran. Le film dure une demi-heure de moins malgré le rajout d’un prologue, de la scène du boomerang ou encore de celle de l’accident de Mme Brochant. Quelques noms changent aussi pour fluidifier les quiproquos et, contrairement à la pièce, Brochant regarde les maquettes de Pignon pour s’en moquer, accentuant ainsi la méchanceté du personnage.
Alors que c’est assez rare pour une comédie, le film gagna le César du meilleur scénario / adaptation pour cette histoire tristement inspirée de vrais dîners de cons qui existent depuis un siècle (Claude Brasseur dit y avoir été invité… du mauvais côté). Ils ont malheureusement connu un regain d’intérêt après le film.
Faites donc attention en acceptant une invitation car on est toujours le con de quelqu’un !